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Des Pierres dans mon Jardin sec

Des Pierres dans mon Jardin sec
  • Chronique domestique d'un jardin sec , méditerranéen , sans arrosage en Provence. Jardinière dilettante je me suis lancée dans un jardin "sec" facile à faire et à vivre. Tombée sous le charme de ce type de jardin encore méconnu, j'ai eu envie de partager..
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22 août 2022

Comment vous dire adieu ?

Chères lectrices, chers lecteurs,

Retour après un long silence. Un an et demi à tergiverser, hésiter: Continuer ou ne pas?

Finalement, arrêter. 

Beaucoup de raisons à cela: une raison "technique" , qui n'en arrêterait certainement pas d'autres mais qui m'arrête , moi qui suis née au milieu du siècle dernier et qui  suis loin d'être à l'aise avec les nouvelles technologies: J'utilisais Picassa que je maîtrisais à peu près. Nous formions une équipe acceptable Picassa et moi, pour travailler les photos et les formater pour le blog. Mais mon ordi a cassé, tout a été reinstallé sauf Picassa, déjà caduc et désormais disparu. J'ai bien cherché un nouveau logiciel mais n'ai rien trouvé d'aussi pratique à mes yeux...

Remarquez que je n'y ai peut-être pas mis beaucoup d'entrain car en même temps, je ne savais plus par quel bout le prendre, le blog: Comment éviter de répéter ? Bien sûr, même après 216 messages, il y a beaucoup de plantes du jardin dont je ne vous ai jamais parlé mais comment ne pas publier chaque été les quasi-mêmes photos d'un jardin pas très grand devenu un paillasson ?

Je commençais à me lasser et à me dire que le blog devenait ennuyeux.

Et puis d'une certaine façon, je crois en ces six ou sept années avoir fait passer le message: Les jardins économes en eau, plantés d'espèces méditerranéennes sont les jardins de l'avenir, les seuls qui demain s'adapteront au changement climatique... et cela commence à être compris.

Ce printemps longeant la Seine vers La Grande Bibliothèque , j'ai reconnu avec bonheur nombre de plantes de notre jardin  dans ceux ourlant la voie sur berge...les pouvoirs publics semblent avoir pris conscience de la nécessité de s'adapter et ce sont désormais souvent graminées, romarins , lavandes , cistes et autres méditeranéennes qui habillent les ronds-points, promenades et bordures d'autoroutes. Les particuliers sont encore à la traîne.

Cet été a été "normal" chez nous en arrière-pays varois: chaud et sec, sans excès. Dernière pluie le 15 juin, orages depuis le 14 août. Journées chaudes ( entre 38 et 40 au plus chaud) et nuits fraîches ( entre 17 et 24 °, nous avons la chance d'être à 380 m d'altitude ). L'été a donc  été " normal" pas comme l'horrible été 2017 où nous sommes restés sans pluie 6 mois d'affilée. 

Par contre, ce qui n'a pas été du tout normal et responsable des pénuries d'eau, ce fut l'hiver, période habituelle de recharge des nappes phréatiques. Sécheresse  absolue de fin décembre à fin avril: la catastrophe. D'autant que l'automne avait été humide sans plus.

Par conséquent "alerte sécheresse absolue" dans tout l'Arc méditerranéen  et ailleurs avec son cortège de restrictions dont l'interdiction d'arroser les jardins autres que potagers. Notre jardin est grillé comme tous les étés, mais déjà les plantes se redressent et frétillent après les orages de ces derniers jours, nous aurons peut-être un peu de casse chez les plantes très vieilles mais rien de méchant.

Avec un jardin économe en eau, le nôtre peut être considéré comme "sec", puisque nous n'arrosons jamais. Je ne pratique même pas l'arrosage de "survie" car je ne le maîtrise pas,  avec un tel jardin, on gagne en tranquilité d'esprit, car j'assiste à son assèchement sans inquiétude sachant que les plantes entrées en dormance estivale se réveilleront.

Mon inquiétude était focalisée sur notre forage car éloignés du village nous ne sommes pas raccordés au réseau municipal. En résidence principale, vivre grâce à un forage est risqué. Pas le choix, j'ai donc prié Sainte Rita , patronne des causes désespérées. Jusqu'à maintenant pas de manque d'eau. Nous avons des citernes d'eau de pluie récupérée qui alimentent un robinet d'arrosage, mais comme nous n'arrosons pas l'été, elles servent pour les chasses d'eau et la machine à laver.

J'espère de tout coeur que vos jardins et vous-mêmes vous portez bien.

Je vous remercie infiniment pour votre intérêt et votre fidélité qui m'ont souvent motivée au cours de ces années " blog".

Au revoir !

Bien amicalement, 

Françoise 

PS: pour celles et ceux que cela intéresserait , j'ai un compte Instagram : "despierresdansmonjardin" qui n'est pas beaucoup nourri mais que je vais alimenter plus régulièrement à présent

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25 février 2021

Sortir de l'hiver

Nous voici fin février. Janvier et février, dans l'arrière-pays varois, sont habituellement le coeur de l'hiver: froid incisif, air pur et ciel bleu. Cette année a commencé différemment: deux mois froids et humides , ciel souvent couvert, pluies, brumes.

Cependant, en catimini, le jardin s'est doucement réveillé: les bourgeons pointent et les amandiers commencent timidement à fleurir.

Aujourd'hui, voici quelques plantes méditerranéennes très précoces dont les floraisons généreuses annoncent le printemps ( au risque de vous décevoir, il ne sera pas question du Mimosa - qui, hélas, ne pousse pas chez nous mais sur la côte - voir là - car il est sensible au gel, le malheureux).

Tout d'abord un ajonc: l' Ajonc de Provence ( Ulex parviflorus), le premier à fleurir, dès la mi-janvier. Chaque année je guette sa floraison, il est installé en lisière du bois entre de grosses pierres sur le haut de notre talus. 

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Il n'est pas très grand - de 40 cm à 1,5 mètre maxi - chez nous 90 cm alors qu'il a 9 ans! buisson compact, dressé, dense.

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Son magnifique jaune d'or se voit de loin, illuminant les jours d'hiver et ses fleurs charnues sont les premières à s'offrir aux abeilles sauvages

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Attention toutefois: ce bel ajonc étant particulièrement épineux, il est conseillé de le tenir à l'écart des voies de passage

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Cette masse bleutée est un grémil: le Lithodora Zahnii  ( au second plan : une sauge 'Christine Yeho' taillée , elle ressemble à du bois mort)

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Ce Lithodora est un buisson bas ( 30 à 50 cm) qui s'étale . Ses feuilles étroites, lancéolées, coriaces  sont persistantes et d'un vert foncé presque bronze

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Les fleurs, minuscules clochettes d'un bleu ciel soutenu, sont plus résistantes qu'il n'y paraît : elles ont essuyé les dernières pluies sans dommage

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Elles sont très nombreuses, ce qui donne de loin à la plante cette image de nuage bleuté

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Ce Lithodora Zahnii a toutes les qualités d'une plante méditerranéenne: Elle se plaît en plein soleil et apprécie les sols rocailleux et calcaires

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L'Iris d'Alger ( Iris unguicularis) ou " iris d'hiver "est le premier iris à fleurir. A la mi-février en général, parfois avant. Grosse touffe généreuse

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grosses fleurs , courtes sur pattes...ce qui donne au pied d'iris cet aspect de gros bouquet rond

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Les romarins aussi fleurissent en ce moment pour le bonheur des pollinisateurs... et le nôtre. nous en avons de toutes sortes: bleus, blancs, roses

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Celui-ci , je ne vous en montre qu'une photo car je suis arrivée après la bagarre: il s'agit d'un beau globulaire ligneux: Globularium alypum ou globulaire buissonnant. il est en fleurs depuis le début du mois mais ses fleurs ont essuyé la pluie qui a arraché tous leurs pétales... ne reste que le coeur, d'où cette allure insolite...mais quelle couleur !

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 Et bien sûr, il y a aussi les narcisses qui ont commencé aussi à fleurir

22 janvier 2021

Résidence secondaire

Ce mois de janvier, le temps est parfait pour la saison: maussade. Comme en décembre, il a plu, beaucoup. Hier et aujourd'hui, il a plu. Les nuits, les températures flirtent avec le négatif. Au premier abord, le jardin est figé, en y regardant de près, il est possible de voir par-ci par-là de tendres bourgeons pointer timidement. Comme vous toutes et tous je guette les premières floraisons.Côté jardin donc rien de neuf. Histoire de ne pas rester muette, visite aujourd'hui de la résidence secondaire. 

La plupart des jardins ont une cabane: ancienne ou récente, pimpante et colorée comme celles de Rouge Cabane et Jardin de Bésignoles ( voir dans la colonne de gauche  rubrique "Blogs jardin & plantes" pour les liens) ou  décatie...comme la nôtre.

Cette cabane était là depuis longtemps quand nous sommes arrivés. Eloignée de la maison ( à 100 mètres), pour l'instant elle ne sert à rien.

Elle ne sert à rien mais elle a servi, pas pour ranger des outils mais comme "poste de chasse". Le propriétaire précédent, installé ici dans les années 1950 était chasseur, il chassait à peu près tout , en particulier les perdrix et les grives. Il avait bâti sur son territoire des postes de chasse pour faire le guet. Certains ressemblaient à des mini-bunkers en béton peints en vert " camouflage" que nous avons rasés, d'autres étaient de sommaires plates-formes en bois juchées dans les arbres qui ont disparu d'elles-mêmes.

Reste La Cabane, chef-d'oeuvre de récupération auquel nous sommes très attachés et que nous nous efforçons de conserver "en l'état".

Pensée par un chasseur pour chasser à son aise, elle est en lisière du bois. Ces abris étaient conçus pour "planquer" le plus confortablement possible. Le chasseur y restait des heures en fin de nuits souvent glaciales l'hiver.

D'abord, un petit tour pour mieux la situer: Elle est exposée plein Est

DSC01369Côté Sud, cette photo date d'une dizaine d'année, un coup de vent vigoureux avait laissé la porte battante

 

_DSC0136La face Nord,

_DSC0131Visite par temps plus clément. Re-la façade. Comme vous pouvez le constater la cabane n'est faite que de matériaux de récupération, de bric et de broc. De portes surtout. Camouflage oblige tous les éléments étaient peints en vert, mais récup oblige avec des fins de pots, d'où ce camaïeu de vert délavé au fil des saisons

DSC06623Les portes étaient utilisées telles quelles avec leur équipement: clé

DSC05043Verrou extérieur

 

DSC05022Verrou intérieur ( on n'est jamais trop tranquille !)

DSC06661Verrou récent qui fonctionne, c'est nous qui l'avons fixé pour empêcher la porte de battre comme sur la photo 2

DSC06656Et gros clou... pour consolider le chambranle

DSC06658Nous voici à l'angle Est-Nord

DSC06627Côté Nord. D'abord la porte la plus verte à gauche, c'est nous qui l'avons superposée à celle d'origine trop délabrée. Dans le respect du cahier des charges, c'est une vieille porte de cave de rebut . Comme toujours au Nord, exposition la plus froide, le minimum d'ouverture. La seule en haut à droite n'est pas une fenêtre, c'est une meurtrière

DSC06628Sur cette photo ancienne on remarque que le bord de la meutrière était capitonné naguère d'un bout de moquette, pour le confort du chasseur qui pouvait y laisser reposer son fusil

_DSC0133Le dos de la cabane, plein Ouest , face au bois d'où pouvait surgir le gibier, chevreuils, lapins, cerfs, sangliers...c'est de ce côté qu'on tirait le plus: trois meurtrières. Ca vous a pas l'air bien solide, ce machin-là ? détrompez-vous, c'est debout depuis au moins 60 ans et le bâtisseur n'a pas fait l'économie de solides renforts: voyez les grosses charnières métalliques... de portes de granges?

 

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DSC05026Finissons notre tour par le côté Sud, 

 

DSC06625De ce côté, beaucoup d'éléments de provenances différentes. Pénurie de portes? qu'on a réservées aux deux faces les plus exposées

DSC05005Des meutrières encore, car on fait  face à des arbres et bosquets, et pour finir le mur tout est bon , y compris - en haut à droite - la plaque en zinc qui entourait un conduit de cheminée. A moins que...mais oui, c'est bien sûr! à moins qu' il y ait eu à l'intérieur de la cabane un petit poêle en tôle pour réchauffer ses occupants. Les nuits sont toujours froides l'hiver dans notre arrière-pays du Var mais au siècle dernier elles pouvaient être glaciales ( fréquemment -10° à - 15° au petit matin) et il arrivait, paraît-t-il, que les cabanes - de Luxe- en soient équipées.

DSC05041Nous prenons grand soin de notre cabane, témoin d'un passé révolu. Quand nous nous sommes réveillés un matin après une nuit de tempête, il y a quelques années, nous avons trouvé à notre cabane, que nous voyons de la maison, un air bizarre. Son toit s'était envolé. Nous l'avons recoiffée à l'identique: en tôle ondulée.

 

5 janvier 2021

Bonne An...neige!

Bon, bon d'accord : pas très finaud le jeu de mot du titre...mais comme les gosses, je trépigne de joie au premier flocon. En plus, au moment de vous souhaiter le meilleur pour 2021, c'est du nanan !

Je pense que nous sommes toutes et tous soulagés de claquer la porte de 2020...Pour les accros de méteo, je suis très contente de ce mois de décembre - contrairement à mon amie anglaise Sally qui dit que ce décembre a été le pire qu 'elle a connu depuis qu'elle vit ici:" foggy, misty, rainy", elle a compté 10 jours de pluie. Justement c'est tout ce qu'il nous fallait, cette fin d'année anormalement pluvieuse après un novembre sans une goutte et un octobre couci-couça... Nous étions déjà bien rehydratés pour commencer l'année...quand, enfin, il a neigé.

Cela couvait, mais hier: 0°, toute la journée. C'est tombé

Ces deux-là attendent en grelottant leur tour à la mangeoire. C'est buffet à gogo et il n'y en a jamais assez

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DSC01327Ca a commencé doucement, puis les flocons ont grossi

DSC01323Une grosse neige molle, un peu collante qui s'est vite accrochée

DSC01344qui, hier au soir, avait tout recouvert

DSC01357Nous avons espéré qu'il ne gèle pas trop fort cette nuit. Pour les oliviers. Il est prudent de les secouer après la chute de neige car la glace, en cas de gros gel, risque de les casser. 

La nuit s'est bien passée, il a gelé ( -3°) raisonnablement, suffisamment pour fixer la neige et ce matin, la neige crissait sous les pas...marcher sur des crêpes-dentelles. Soleil timide, mais soleil quand même

Récompense de n'avoir pas fait table rase au jardin lors du nettoyage de novembre: les hampes sèches des Phlomis Russeliana se dressent, adorables champignons hauts sur pattes

DSC01366La fleur de l' Armoise arborescente cristallisée

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DSC01416Celles de l'Achillée 'Terracotta'

 

DSC01374Les catananches Caerulea

DSC01382 résistantes , petits grelots argentés

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DSC01394L'euphorbe Wulfenii

 

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DSC01411La graminée Stipa Gigantea scintillante

 

DSC01412un bel olivier

DSC01425Et pour vous réchauffer, cette fleur de citronnier. Il est en pot - un beau cadeau . Je le garde à l'intérieur et le sortirai aux beaux jours. Les fleurs sont assez grandes ( 3 cm environ) d'un blanc pur. Le parfum relativement puissant est exquis...et déjà des petits citrons 

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Du fond du coeur: Bonne année !

11 décembre 2020

Jours frileux

L'hiver. Un temps de Toussaint. Si novembre a été absolument sec et lumineux, décembre est froid et humide - ça c'est tant mieux . Aujourd'hui des nouvelles on ne peut plus fraîches: photos prises cet après-midi même à 14h, par 2° et sous la pluie, ouatées. Un peu de buée sur l'objectif.

La preuve qu'en Provence, il pleut aussi. Depuis ce matin. Brume, ciel blanc...de neige, elle était d'ailleurs annoncée la neige, timidement, maigres flocons sur le site méteo et puis non. 2°, c'est trop. A la place, une fine pluie dense toute la journée. C'est fou, la rapididité avec laquelle la terre reverdit. Le vert argenté des oliviers, le rouge des cornouillers

DSC01197Vue de la grande restanque, vers l'Ouest. A droite  le rosier ' Madame Rose Marin' ( vu là) toujours en fleurs malgré dix nuits de température négative

DSC01155Tout comme cet autre rosier ' Chinensis sanguinea', cousin du splendide ' Chinensis mutabilis', pour lui: année faste: couvert de fleurs depuis la fin du printemps, au premier plan: les hampes sèches du 'Phlomis Russeliana'

DSC01156De plus près notre 'Chinensis sanguinea' au si joli rouge, un rouge qui tient au soleil et ne tourne pas au vinasse. Des fleurs, des boutons

 

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DSC01162Qui dit confinement, dit temps consacré au jardinage. Notre jardin n'a jamais été aussi soigné. Je passe sur les plantations importantes de l'automne dont je vous parlerai plus tard pour m'en tenir aujourd'hui au nettoyage d'automne. Je balance habituellement  entre  bonne taille et gros nettoyage pour redonner forme au jardin, et ce que je pense être meilleur pour le petit peuple qui l'habite: laisser un maximum de fouillis, de feuilles sèches voire pourries. Ce qui les années précédentes me donnait une bonne excuse pour en faire le moins possible. 

Cette année, j'ai décidé de concilier les deux. Bonne taille des arbustes et des vivaces pour retrouver des buissons moutonnants, harmonieux

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DSC01185Ne pas toucher aux graminées: D'abord parce que les graminées, même sèches, donnent de la vie au jardin en cette saison, par leur mouvement au moindre souffle d'air, par leur bruissement

DSC01158par leurs couleurs aussi: A gauche 'l'Achnatherum Calamagrostis' réchauffe le jardin de son fauve orangé tandis qu'à droite, le 'Pennisetum orientalis' ressemble aujourd'hui à une botte de foin. Ensuite parce que ces hautes graminées sont des refuges pour quantité de petits insectes - il n'est pas rare d'y trouver des larves quand je les rabats en fin d'hiver- et pour les araignées qui viennent y nicher. Je suis persuadée  que la vie naissant du chaos, un petit peu de bordel au jardin ne peut faire que du bien

DSC01159Tout comme je préserve soigneusement les hampes noires et dressées du Phlomis ( vues au dessus), je conserve les grandes fleurs sèches de l'Achillée 'Terracotta", pas tant pour les bestioles que pour le plaisir des yeux quand neige tombera

DSC01189Et puis ce brun " café brulé" sur fond argenté des ballotes, pas mal?

 

DSC01191J'aime les plantes dans tous leurs états: le stade ultime, ci-dessous, des fleurs de l'Origan ' Kent Beauty', " fraise-pistache" en début d'été, papier pelure de bronze et d'argent à présent ... juste avant l'effritement

DSC01178Pour finir, un peu de pourriture : celle de la partie aérienne de l'Onagre du Missouri: je pourrais nettoyer tout, ne plus rien laisser et attendre que les nouvelles pousses pointent. Cette " araignée noirâtre" n'est pas bien jolie, mais je me dis que cette humidité, cette fermentation des feuilles et tiges en décomposition doit bien faire le beurre de quelques invisibles

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 A bientôt !

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5 décembre 2020

Comment vous dire?

Comment vous dire? Comment expliquer cette longue absence? pourtant confinée une fois, puis deux, je n'ai jamais été aussi longtemps chez nous d'affilée. De l'activité, de la contemplation...le bonheur de voir le jardin jour après jour depuis début mars. Jour après jour, finalement c'est la première fois pour nous qui avons souvent le pied levé et vous le savez :il suffit de quelques jours d'absence pour sauter une marche. Jour après jour, du bouton à la fleur fanée, de la tendre pousse au "foin" de l'été. Jour après jour: le printemps, l'été, l'automne et maintenant l' hiver qui est vraiment arrivé: -7° à 6 heure du matin avant-hier selon Vincent qui vend ses légumes au marché. Jour après jour, la vie s'est écoulée. Depuis Mai,  je n'ai rien partagé avec vous , je ne sais pas pourquoi.

Je sais beaucoup d'entre vous "accros" à la météo, en bonnes et bons jardiniers. Alors un petit topo des derniers mois: printemps raisonnablement humide, été normal. La norme estivale ici, c'est 3 bons mois de sécheresse avec période très très chaude de mi-juillet à mi-août. Après 2 ou 3 pointes caniculaires ( la nouveauté en comparaison avec le siècle dernier, ce sont ces pointes caniculaires de plus en plus fréquentes), quelques pluies sont arrivées. Automne très sec - malheureusement-  excepté 2 jours de fortes pluies mi-octobre. Pas une goutte en novembre jusqu'à la nuit dernière. Temps maussade et humide depuis 2 jours: Bien contente !

Pour cette reprise, un rosier. Chez nous, le terrain est ingrat: argilo-calcaire, encaillouté et pauvre. Le climat est rude, très chaud et sec l'été, gels nocturnes qui peuvent être importants l'hiver. Comme vous, j'aime les rosiers et nous en voulions au jardin. Les plus adaptés au jardin méditerranéen économe en eau sont les rosiers de Chine, nous en avons: Le Vésuve, Les Chinensis Mutabilis et sanguinea, les Banks - Banksiae Lutea et Normalis...

Celui dont il est question aujourd'hui n'est pas chinois: c'est un "Thé": Le rosier 'Rose Romarin' obtention Nabonnand. Le descriptif est prometteur: "résiste à la chaleur . Idéal pour le jardin méditerranéen ". Chez nous il est dans une position intenable, voyez plutôt:

Moche, la photo. Ce mur d'une annexe en bout de la grande restanque est  inphotographiable: le mur est de crépi blanc, exposé plein Sud - vous imaginez la réverbération et la chaleur dégagée par ce mur l'été ?

Quand nous avons créé le jardin en 2009, la première chose a été de poser un support mural et de planter une grimpante. En fait de grimpante, nous avons opté à l'époque pour un Frémontodendron 'California glory', vigoureux arbuste californien à fleurs jaunes qui aurait du couvrir le mur en deux coups de cuiller à pot mais après un début prometteur: Il a crevé...par ma faute.

 

Pour me consoler de mon incurie, Isabelle - ma pépiniériste chérie- m'a généreusement offert 'Rose Romarin 'en me disant que "ça devrait aller"... J'avoue n'y avoir cru qu'à moitié: un rosier "Thé", rouge qui plus est ( le rouge vire facilement au soleil)  sur une rôtissoire ? 

Isabelle avait raison: ce buisson vigoureux fait le grimpant , il n'ira pas très haut 1,20 à 1,50m - suffisant pour ce mur bas. Planté il y a 4 ans, Il a mis un an à s'installer, un an à végéter. L'année suivante, je l'ai aidé: arrosage tous les 15 jours l'été suivant, de l'antichlorotique  à l'automne et au printemps, P****n de calcaire ! et il a démarré, j'ai continué à l'arroser toutes les trois semaines l'été, mais il bénéficie d'une réserve d'humidité en profondeur de sol , au pied de ce mur au toit sans gouttière, depuis il prospère.

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Rose Romarin n'est pas parfumé mais...il est remontant et il fleurit de mai à...maintenant , y compris l'été en plein cagnard: la jeune rose, un si beau rouge profond

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A l'arrivée du froid

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Avant hier après les -7° matinaux

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Aujourd'hui il est encore fleuri et porteur de boutons, jusqu'à quand ? Je vais continuer à le chouchouter pour qu'il recouvre le mur et vous donnerai de ses nouvelles

Après les gels nocturnes , le temps s'est adouci et il a plu hier. Ce matin tôt, un ciel couvert et de la brume. 

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Les chaises longues abandonnées

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la mangeoire investie... Verdiers, mésanges, chardonnerets: Tout ce beau monde a un bon coup de fourchette! Je me demande si les farouches rossignols qui ont beaucoup chanté ces derniers temps, viennent picorer discrètement quand les autres sont couchés. Savez-vous si les rossignols fréquentent les mangeoires?

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ça alors ! quand j'ai commencé ce message, ce matin à 6h30 : le thermomètre affichait 3°. Je lève le nez 4 heures après pour m'apercevoir que la terre sous les oliviers est argentée. Coup d'oeil au thermomètre: 0°. Au fur et à mesure que la matinée avance , la température descend. Etonnant, n'est-ce-pas? à bientôt !

20 mai 2020

En mai, fais ce qu'il te plaît

La météo en ce moment fait vraiment ce qui lui plaît c'est à dire un peu n'importe quoi. Après un orage très violent avant-hier qui a grillé le forage de notre voisin Marius ( voir et ), nous avons eu droit hier à un orage de grêle. Je sais, cela s'explique très bien, mais cela fait quand même drôle d'être au soleil à 16h avec 27° pour recevoir à 18h une tempête de glaçons gros comme des noix. Boucan d'enfer. 

IMG_20200519_182426Evidemment , crainte pour les toutes jeunes fleurs des oliviers, pour les vignobles environnants. En fait chez nous, à part les chutes de bois morts et quelques feuilles d'arbres hachées, pas de dommages. Ah ! si: Les cannisses de bambou de la partie de la pergola non encore recouverte par les grimpantes: brisées.

DSC00014Le jardin n'a pas du tout souffert, l'orage lui a glissé dessus comme un paquet de mer sur un vieux ciré. Emouvant de voir le lin ce matin, à son habitude frémissant dans le vent. Intact.

A propos de Pergola, je vous avais dit que j'avais du mal à faire démarrer mes grimpantes, j'ai fait l'erreur de ne pas bien suivre l'arrosage après plantation par conséquent celles qui n'ont pas crevé ont lambiné. Je prends meilleur soin d'elles depuis 2 ans et cela semble fructueux. Cette année particulièrement humide aide aussi.  J'ai planté à un angle une bignone. Je nr voulais pas de la bignone à grosses fleurs vermillon, trop présente pour ma pergola et le jaune du rosier Banksia Lutea qui la recouvre déja pour un tiers, sur les conseils de mes pépiniéristes chéris, j'ai choisi une bignone capreolata: mêmes fleurs en cornets mais plus petites, rose magenta foncé à l'extérieur, jaune avec coeur orangé à l'intérieur: elle ne jurera pas avec le rosier Banks

DSC09923Et sur un autre montant de la pergola, lassée de voir crevotter des clématites sophistiquées, j'ai finalement planté, dans un moment d'égarement, une clématite Montana rose. Eh bien, vous savez quoi ? Elle se plaît ! elle grimpe et fleurit aimablement... comme quoi

DSC09924Aujourd'hui, je ne traite pas d'une plante en particulier. Au mois de mai le jardin est exubérant : Tout fleurit et je ne sais pas où donner de la tête. Alors aujourd'hui on fait un petit tour. Je veux vous montrer une rescapée: l'Asphodèle aestiva. Souvenez-vous, je croyais qu'elles avaient toutes été grillées par un gel tardif: oui, toutes. Sauf une qui était en retard pour fleurir : cette asphodèle est grande et vraiment très belle.

DSC09837Une petite bizarrerie: quand le Ciste X purpureus 'Alan Frad' emprunte à son voisin de gauche le Ciste X purpureus

20200518_103707En voici une qui ne sort et croît que les années humides: la Férule,cette année magnifique

DSC09950Sa fleur qui rappelle celle du fenouil, un cousin

DSC09953Et la superbe Clématite herbacée integrifolia, qui fleurit fidélement tous les ans

20200507_104111Les années humides sont des années à Aulx. L'année suivante leur installation , j'étais dépitée croyant les avoir tous perdus. En fait, non. Aucun n'a crevé, seulement , pas d'eau, pas d'aulx. Comme je n'arrose pas, si la terre n'est pas suffisamment naturellement humide, ils passent leur tour. Cette année ils sont tous sortis, encore en boutons pour la plupart

DSC09958Une autre très heureuse surprise du jardin: le Seringat , Philadelphus 'Belle Etoile', celui-là , je ne donnais pas cher de sa peau à l'automne 2017 ( année de l'atroce sécheresse) , contre toute attente, il a survécu fleurit et embaume cette partie de la grande restanque

DSC09969Sa fleur délicate après la pluie

DSC09971Pour le plaisir des yeux l' Onagre du Missouri, qui commence tout juste à fleurir

DSC09985Et pour finir , ce bon pépère du troupeau parqué il y a peu près de chez nous... entendre les clochettes, les aboiements des chiens, les bêlements, appercevoir les agneaux blottis sous leur mère, sentir l'odeur du bétail...

DSC09928Je termine vite fait car le ciel s'assombrit et commence à gronder. Encore de l'orage ce soir, quelques gouttes déjà. Vite débrancher la Box, la prise téléphonique si vulnérables , à bientôt.

16 mai 2020

Prince de mai: Le ciste X aguilari

Drôle de mois de mai que l'actuel: particulièrement humide jusqu'à présent - ce qui, pour moi, est toujours positif - les plantes boivent largement à leur soif. Temps relativement maussade cette semaine variant entre "rares averses", pluies et "éclaircies".

Le jardin est luxuriant. Particulièrement grâce aux cistes en fleurs. J'adore les cistes, depuis toujours... enfin depuis que j'en ai vu pour la première fois ornant un terre-plein central d'autoroute ! c'était il y a plus de 20 ans alors que j'habitais à l'époque en Normandie. J'aime leur floraison généreuse et la beauté de leurs fleurs éphémères.

Après vous avoir présenté, les années précédentes: Le Ciste cotonneux, les Cistes X purpureus, Le Ciste X skanbergii, Le Ciste de Montpellier, Le Ciste X florentinus, Le Ciste oblongifolius. C'est aujourd'hui le tour du Ciste X aguilari

Nous en avons deux: le premier est installé depuis 8 ans sur le haut du "Talus", il a été livré à lui-même. Il a poussé en hauteur car il n'est pas buissonnant comme la plupart des autres cistes qui forment boules ou coussins

DSC09891l'hiver: vous voyez mieux sa charpente: les tiges qui montent, presque droites

DSC09711Comme je trouve ce ciste X aguilari particulièrement beau, j'en ai installé un autre, il y a deux ans,  beaucoup plus près de la maison, au bord de la grande restanque, devant un ciste oblongifolius  ( à gauche: une armoise arborescente, à droite: une ballote, devant: un Stachys byzantina)

DSC09896Pour garder l'aspect  moutonnant de ce bord de restanque, je l'ai taillé pour qu'il buissonne et cela lui réussit plutô

DSC09884Les fleurs sont remarquables: très grandes, environ 7/8 cm de diamètre d'un blanc pur au coeur jaune d'or, soyeuses, délicates mais avec beaucoup de tenue

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DSC09889Elles attirent plus les cétoines que les  pollinisateurs

DSC09887Cétoines qui s'en régalent

DSC09890Le feuillage est interessant: longues feuilles pointues d'un beau vert lumineux

DSC00724Les gros boutons, rose foncé, parfaits sont un atout supplémentaire

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DSC09710Vraiment un très beau ciste, résistant comme les autres à l'extrême sécheresse, aux intempéries et au gel

1 mai 2020

Voyage, voyage...

Aujourd'hui 1er mai, temps maussade. Ciel gris et rares averses. Nous vivons une période insolite: Pensez-donc: un 1er mai sans parfum de muguet - sauf pour les chanceux (euses) qui en ont au jardin ou dans les bois d'alentour - et sans parades syndicales. Remarquez, du fond de mon Pays varois les défilés je ne les vois jamais que par écran interposé. Pour information: l'an dernier, notre premier rond-point " Gilets jaunes" était à 30km, c'est dire.

Cette période de sédentarité imposée réveille en moi des envies d'ailleurs. Empêchée, je me replonge avec bonheur dans les albums des voyages passés. Cet après midi, je suis retournée en Cornouailles. En vrai, c'était il y a un an: en mai 2019. Une semaine sur le sentier côtier du Sud , précisément de Porthscatho à Portwrinckle. C'est notre amie Sally qui a initié et organisé cette randonnée. Merci Sally, pour la découverte de cette Cornouailles inconnue pour moi. Outre la beauté des paysages: côte découpée et rocheuse, mer d'huitre, d"émeraude ou d'outremer d'un côté, merveilleuse campagne anglaise creusée de valleuses de l'autre, nature préservée, rien de laid et partout, des fleurs. Magie du mois de mai.

Les prairies fleuries m'ont enchantée:  fleuries de scilles et de silènes

DSC07620en panaché: tantôt c'est la scille qui prend le dessus

DSC07622tantôt c'est la silène. Qui décide? la nature du sol ou le bétail qui paissait il n'y a pas si longtemps

DSC07623Portrait de la silène: probablement la silène dioïque appelée aussi Le Compagnon rouge 

DSC07624Impressionnants arbres tordus par le vent: une aubépine 

DSC07640Celle-ci s'est courbée en une arche charmante

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DSC07654Partout des murs de pierre couverts de fleurs:

DSC07742  " la Pâquerettedes murailles" ( Erigeron Karvinskianus)

DSC07743 Une autre prairie fleurie, uniquement de valérianes roses et blanches

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DSC07722Et ces touffes d'Armeria maritimes qui poussait carrément sur le rocher - en pente. Je n'ai pas identifié les grosses touffes vertes, vous avez une idée?

DSC07726Et cet adorable méli-mélo

DSC07744A Polperro, si j'ai bonne mémoire, ce haut mur magnifique de strates de pierres plates colonisé par ...les campanules muralis

DSC07764Et puis le vent, le bruit des vagues et le chant du merle moqueur

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21 avril 2020

La Mauve du jardin sec

Qui n'a ni mauve ni lavatère dans son jardin ? Rares sont celles et ceux qui n'aiment pas cet arbuste rustique, naturel à la longue floraison, qui habille avec poésie un angle de mur, s'accorde parfaitement avec ses amies les vivaces.

Parmi ces Malvacées, L' Anisodontea Malvastroïdes - aussi appelée "Mauve du Cap" est particulièrement adaptée à nos jardins méditerranéens économes en eau.

La voici aujourd'hui sous la pluie. Oui, il pleut tranquillement à " la normande" depuis deux jours et c'est tant mieux. il doit plus ou moins pleuvoir jusqu'en fin de semaine et c'est tant mieux. Après les hivers souvent secs, les printemps en Provence sont supposés être pluvieux, enfin relativement: quand il pleut en avril et début mai, on est content. Evidemment les photos sont moins flatteuses sous la pluie.

Voici notre mauve: il y en a deux pieds : celui de gauche, élancé (1,60 m) a été planté le premier il y a à peu près 6 ans. J'ai commis l'erreur de ne pas pincer ses tiges les toutes premières années. Résultat, il a poussé tout en hauteur alors que je l'aurais aimé buissonnant. Irrattrapable. Par conséquent, j'en ai planté un second il y a deux ans, à sa droite. Vous voyez le pieu qui lui sert de tuteur. Ils sont tous deux installés en pied de mur à gauche de la pergola sur la grande restanque. Cet automne à la suite des pluies diluviennes qui ont considérablement détrempé le sol, ce sujet encore jeune s'est mis à pencher dangereusement à droite. Je l'ai donc tutoré. Je le surveille de près:"pincer" de suffisant pas, j 'étête carrément de 10 cm:  Il ne s'en porte pas plus mal et s'étoffe.

Mauve du Cap - jardin secSous un jour plus joyeux: légère avec son feuillage discret, elle ressemble à une lavatère. Elle peut atteindre - si contrôlée, c'est à dire "empêchée de monter"- 1,50 à 2 mètres en tous sens. De quoi former un charmant buisson romantique 

Mauve du Cap - jardin sec

Mauve du Cap - jardin secSes fleurs délicates et presque translucides sont rose clair, veinées de rose foncé. Elles sont  assez petites : 3 cm de diamètre

Mauve du Cap - jardin secSon feuillage discret et dentelé gris-vert est persistant

Mauve du Cap - jardin sec Sa légèreté et son apparente fragilité sont trompeuses, notre Anisodontea Malvastroïdes est résistante: à la sécheresse et au gel. Elle se plaît chez nous au soleil, bien que l'ombre des arbres proches la rafraîchisse l'été en fin d'après-midi. Elle apprécie les sols drainés et secs mais n'a apparemment pas souffert du bain de pied prolongé de cet automne ( dans notre terrain en "restanques" à flanc de colline, l'eau s'accumule au pied des murs de soutien en pierre sèche)

Mauve du Cap - jardin secEt comme vous pouvez le constater sur la première photo, la pluie continue n'a pas raison de ses fleurs. Une des grandes qualités de cette mauve est qu'elle fleurit quasiment toute l'année. Elle ne s'arrête qu'en cas de fort gel ou de canicule.

Mauve du Cap - jardin secC'est bien connu, " quand il pleut, il mouille c'est la fête à la grenouille et quand il pleut, il fait beau, c'est la fête à l'escargot: Celui-ci est un prince, un seigneur:

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